Habitué à chanter en famille, il remporte à vingt ans le premier prix du concours" Kan Ar Bobl" à Lorient. sur son premier disque, il chante notamment "La Ballade de Skolvon" et "La Grande Passion". Il sort quelques temps après, chez Arion, "Chants Profonds de Bretagne", dans lequel on retrouve La Grande Passion. Une grande partie du disque est consacrée au Kan Ha Diskan, en compagnie d'Anne Auffret et Marcel Guilloux. Il interpréte aussi des gwerzioù à qui, malgré la difficulté de la poésie bretonne, il donne, par sa voix, un véritable souffie de modernisme et une extraordinaire profondeur. Son audience, dès lors, dépasse largement l'élitisme des amateurs de musiques bretonnes. Il devient rapidement l'un des "maillons" les plus importants de la transmission de l'héritage musical breton.

Sa rencontre avec Didier Squiban marque le monde de la musique bretonne. Ensemble, ils font de la "gwerz de chambre" et promènent ces chants au fil de leurs récitals. Le piano de Didier accompagne à merveille le chant de Yann-Fanch, en ce qu'il en souligne toujours et avec justesse, la profondeur et la beauté. Ce duo sera à l'origine d'un spectacle et de deux disques. "Enez-Eusa" en 1995 et "île-Exil" en 1996.